Jacques Meyer raconte la C.G.H.

YEMA_Centre logistique de la CGH_La France Horlogere N516 Centre Logistique de la C.G.H. - La France Horlogère N°515 Octobre 1990
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A l’occasion de l’inauguration de son nouveau centre logistique et administratif, le 24 août 1990, Jacques MEYER, PDG de la C.G.H a retracé dans un long discours la genèse de l’entreprise. L’événement a été couvert par le magazine La France Horlogère, qui lui a consacré une dossier de 7 pages dans son numéro 516 d’octobre 1990.

Toujours à l’affut de documents permettant de mieux connaître l’histoire de la marque YEMA, j’ai acheté ce numéro par hasard, pour sa publicité de couverture ventant “L’heure des héros”. Bien m’en a pris ! Le dossier est un petit bijou que je ne pouvais pas garder pour moi. Je le reproduis dans son intégralité. Les photos proviennent de l’article.

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La France Horlogère – N°516, octobre 1990

Le témoignage que livre Jacques MEYER est exceptionnel, et vous comprendrez à sa lecture l’importance de l’événement dans l’histoire de YEMA. L’article contient par ailleurs deux encadrés très instructifs sur l’échelle atteinte par l’entreprise d’une part, et l’organisation de son SAV d’autre part. Ils sont reproduits en fin d’article.

Toutefois la période “Matra/Seiko” est très complexe, et n’a pas laissé que des bons souvenirs aux acteurs acteurs de l’époque. Le propos de l’acier PDG de la C/G/H. est donc à mettre en perspective. Pour cela, je vous invite, en lisant, par exemple la partie du dossier de l’histoire YEMA consacrée à cette période : YEMA. Un homme, une marque (Partie II)

Bonne lecture !
Jerry

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LA C.G.H. A INAUGURE SON NOUVEAU CENTRE LOGISTIQUE ET ADMINISTRATIF

  • Une installation performante au service de la clientèle de Seiko, Jaz, Yema, Pulsar, Lorus et Lassale
  • 700 invités, dont l’ensemble du personnel C.G.H. de Paris, Besançon et Morteau

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Une grande et belle journée pour la Compagnie Générale Horlogère que ce 24 août où elle inaugurait à Besançon son nouveau Centre administratif et logistique.
Une installation ultramoderne qui témoigne de la vitalité présente de l’entreprise, de son souci d’améliorer constamment sa rentabilité par la rationalisation et de servir toujours plus efficacement la clientèle de l’ensemble de ses marques.

Mais ce fut aussi une fête pour tout son personnel, celui de Paris, de Besançon et de Morteau, réuni en même temps que les invités pour un dîner de 700 couverts à Micropolis, le Parc des Expositions et des Congrès de Besançon.

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C’est à Palente, proche banlieue de la ville, sur un terrain de 2ha ayant appartenu aux anciennes usines Lip, qu’a été construit ce bâtiment de 8.500 m2 où fonctionnent désormais pour l’ensemble des marques de la C.G.H. le service des achats et des ventes, le contrôle de qualité des produits finis, l’expédition vers la France et l’étranger, la comptabilité, le contrôle de gestion, le service après-vente pour les détaillants.

L’inauguration a eu lieu en présence de M. Shiro Yoshimura, président directeur général de Seiko Corporation (Hattori) qui avait fait spécialement le déplacement depuis le Japon, de MM. Robert Schwint, député-maire de Besançon, Georges Gruillot, président du Conseil général du Doubs, Jean Michel, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de nombreuses autres personnalités régionales, des dirigeants, des organismes professionnels de l’horlogerie, des groupements d’achat et syndicats de détaillants HBJO.

YEMA_Centre logistique de la CGH_La France Horlogere N516
Centre Logistique de la C.G.H. – La France Horlogère N°515 Octobre 1990
YEMA_Inauguration CGH_Jacque Meyer_Shiro Yoshimura PDG Seiko_La France Horlogere N516
Jacques Meyer, PDG CGH et Shiro Yoshimura PDG Seiko inaugurent le Centre logistique de la C.G.H.

Le discours d’accueil de Jacques Meyer

M. Jacque Meyer, président directeur général de la C.G.H.,lui-même fils et petits-fils de fabricants d’horlogerie bisontins, tint à rappeler l’origine de la C.G.H. et le chemin parcouru par elle au cours de la décennie écoulée.

De Matra Horlogerie à la C.G.H.

A la fin des années 70, déclara-t-il, l’industrie horlogère mondiale traversait une période mouvementée, qui avait été provoquée par l’arrivée d’une nouvelle technologie : celle du quartz.

Nos amis japonais avaient été les précurseurs dans ce domaine, suivis de nos amis suisses, et la France s’y préparait…

Matra, dans le cadre de sa diversification, avait décidé d’investir dans l’horlogerie française et, en prenant le contrôle des sociétés Jaz, Framelec et Yema, envisageait de créer une synergie entre son industrie de composants électroniques et l’horlogerie.

Cette synergie n’ayant pu aboutir, Matra m’a alors demandé à la fin de l’année 1980, en tant que représentant en France de Seiko Corporation, d’étudier avec ce Groupe les possibilités d’une coopération technologique.

Une premier accord a été réalisé, début 1981, qui a permis d’apporter aux grandes marques de l’horlogerie française la technologie vitale pour leur développement, tant sur le marché français qu’à l’exportation.

La C.G.H., qui s’appelait alors “Matra Horlogerie”, était composée d’un groupe de 12 sociétés, réparties sur 17 sites en Franche-Comté, Alsace, Bretagne, Paris et région parisienne, et commercialisait entre autres 12 marques de montres et 6 marques de réveils. Il s’agissait d’un ensemble disparate de près de 2.500 personnes, sans véritable vocation industrielle, ni stratégie globale cohérente.

En parfait accord avec l’actionnaire de l’époque, j’ai défini alors ce que serait, pour la décennie à venir, la stratégie de l’entreprise : stratégie industrielle et stratégie commerciale, tant en France qu’à l’étranger.

Shiro Yoshimura PDG Seiko et Jacque MEYER, PDG C.G.H. – La France Horlogère N°516 Octobre 1990

Morteau dès 1983 : l’unité industrielle de la C.G.H.

La France a toujours été le berceau de la création, en matière de mode et d’esthétique, et pour faire face au marché mondial la C.G.H. devait donc se doter d’un outil performant dans le domaine de la recherche et du développement.

Nous avons donc créé cet outil et, sous la direction de Michel Fleury, nous avons décidé de donner à notre société les moyens industriels les plus modernes : en intégrant la fabrication de tous les composants de la montre, en apportant l’identité nécessaire à chacune de nos marques françaises, en développant les particularités propres à chacun de nos clients.

C’est ainsi que dès la fin de l’année 1983, notre site de Morteau, transformé en une unité industrielle comptant déjà parmi les plus performantes de la profession en Europe, sortait nos premières fabrications, utilisant la conception et la fabrication assistées par ordinateur.

En prenant cette décision de transformer Morteau en unité industrielle, nous avions choisi, dès cette époque, de privilégier la Franche-Comté, berceau de l’horlogerie française, et par la-même de réactiver l’activité de la sous-traitance régionale.

Je n’oublie pas les conséquences sociales, parfois douloureuses, qui en ont résulté pour les autres sites, notamment celui de l’Alsace, dont le personnel sous la direction de Gérard Pize, jusqu’au dernier jour, a fait preuve d’un dévouement exemplaire au cours de ces années difficiles.

Besançon : le Centre des Services administratifs et logistiques.

Dans le cadre de notre réorganisation, nous avons décidé dans les années suivantes que Besançon serait le Centre de Service de notre société et c’est ainsi que, dans un premier temps, nous avons transformé notre ancien site de la rue des Cras en un site administratif et logistique.

Ces locaux de la rue des Cras étaient l’oeuvre de M. Henry-L. Belmont, fondateur et P.D.G de Yema.

Après avoir rendu hommage à Henry-L Belmont et salué sa présence amicale à l’inauguration de ce jour, M. Jacques Meyer poursuivit en précisant le rôle des installations de Paris face à celles de Besançon.

Paris : le siège social, les directions commerciales, le Centre de Recherche et de Développement.

En 1986, nous avons installé notre siège social avenue de la République à Paris, dans un immeuble de 4.500 m2, et regroupé l’activité de tous nos sites de Paris et de la région parisienne : la Direction générale et ses directions fonctionnelles, les directions commerciales, le Centre de Recherche et de Développement.

Nous sommes en train de réaménager complètement ce site et les travaux importants que nous y avons entrepris depuis plus de 6 mois seront terminés au début de l’année prochaine.

Nous étions à l’étroit dans les locaux de la rue de Cras.

Une entreprise leader, comme la Compagnie Générale Horlogère, se devait d’avoir les moyens de ses ambitions.
Nous étions à l’étroit dans les locaux de la rue des Cras, et c’est ainsi que nous avons pris, avec Monsieur Reijiro Hattori et M. Shiro Yoshimura, la décision d’étudier la création d’une Centre Administratif et Logistique, parmi les plus performants de la profession.

Nous avons recherché la meilleur solution et, grâce à la coopération des pouvoirs publics locaux, nous avons choisi le site de Palente.

Après plusieurs mois d’études, le premier coup de pioche a été donné le 1er décembre 1989.
L’ensemble que vous allez visiter aujourd’hui, a pu être construit en à peine 9 mois, grâce à la compétence de M. Gillot, maître d’oeuvre, et à la diligence de toute l’équipe C.G.H. dirigée par MM. Runo Final, directeur administratif et financier, Gérard Koller, directeur commerciale et de la logistique, et M. François Matry. Je tiens tout particulièrement à leur rendre hommage.

Il s’agit d’un ensemble unique en Europe qui représente le couronnement d’années d’efforts ; il a pu être réalisé grâce à notre actionnaire Seiko Corporation, qui a apporté sa totale adhésion à notre projet.

YEMA_Hall d'expédition des commandes de la CGH_La France Horlogere N516
Hall d’expédition des commandes de la CGH – La France Horlogère N°516 octobre 1990

La CG.G.H : 25% du marché français et 1er exportateur français.

Disposant de la technologie la plus avancée grâce à Seiko, de la créativité, des marques étrangères et françaises les plus connues, entre autres Seiko, Yema, Jaz, Pulsar, Lorus, nous avons positionné chacune de ces marques dans le cadre des marchés français et étrangers, et nous avons appliqué, à l’initiative de Gérard Koller, une politique commerciale dynamique, en créant la synergie de toutes nos marques, ce qui a mobilisé le réseau traditionnel, tout en faisant progresser la profession.

Détenant 25% de parts de marché, notre société occupe le 1er rang sur la marché de l’horlogerie en France. Elle est également le 1er exportateur français d’Horlogerie grâce, entre autres, à ses marques Jaz et Yema.

Pour un S.A.V irréprochable : l’accord avec Heuréqual.

Mais il ne suffit pas dans notre profession d’apporter à notre clientèle les services administratifs et logistiques quelle attend d’un fournisseur. Il y a également lieu, et ceci est primordial, d’assurer un service de maintenance irréprochable.

C’est ainsi que grâce à l’initiative de notre directeur technique, Michel Bonnomet, est né le système Heuréqual, unique en Europe et comprenant en France : 6 centres de réception et d’expédition de réparations, 51 stations-service réparties sur le territoire, 1 centre de reconditionnement de mouvements, qui viennent compléter notre organisation de gestion de fournitures de pièces détachées de Besançon-Palente.

Consciente de ses responsabilités, la C.G.H. est fière d’avoir doté la profession de “l’Outil de Service” indispensable pour répondre aux attentes des professionnels et du public.
Parallèlement et pour parachever l’unité de la C.G.H.,  notre entreprise s’est dotée d’un important “projet d’entreprise”, appelé “Le Temps en mouvement[Note Jerry : Ce programme de conduite du changement visant à fédérer des collaborateurs venus de plusieurs entreprises n’a pa fonctionné. Voir le dossier YEMA. Un homme, une marque (Partie II)], et je remercie chacun d’entre vous d’y avoir collaboré aussi pleinement et avec autant d’enthousiasme !

Matra Horlogerie Montre offerte aux collaborateurs
“Le temps en mouvements” – Montre offerte au collaborateurs de la C.G.H. – Crédit Marie Vaillant

Pour la première fois, tous les membres de la C.G.H. aujourd’hui réunis !

Si le 24 août marque un événement historique dans la vie de la C.G.H., je voudrais souligner, pour la petite histoire, que c’est la première fois que tous ses membres se trouvent aujourd’hui réunis : tous ceux de Morteau, ceux de Besançon et ceux de Paris vont enfin faire vraiment connaissance, alors que certains correspondent à longueur d’année, parfois quotidiennement, sans s’être jamais vus !…

Cette journée est donc pour nous tous la Grande Fête de la C.G.H.

Je crois pouvoir dire, que parmi toutes les fusions d’entreprises horlogères récentes ou passées, la C.G.H. est l’exemple-type d’une fusion réussie, grâce à une équipe remarquablement soudée, animée par René-Jean Brasart, Bruno Finaz, Michel Fleury, Gérard Koller, Dominique Lanquillat, Bernard Loche, Yasuji Okubo.

Je ne peux terminer sans mentionner les événements internationaux de ces dernières semaines – certes inquiétants – [Note Jerry : Jacques Meyer fait référence à la Guerre du Golf] , mais quel que soit leur développement, je considère que notre société, après toutes ces années de lutte et de réorganisation, a aujourd’hui en main tous les atouts nécessaires, pour affronter le grand marché européen et le marché de la concurrence.

M. Shiro Yoshimura, PDG Seiko : une étape importante pour l’avenir de la C.G.H.

M. Shiro Yoshimura, PDG de Seiko Corporation (Hattori), tint à remercier la mairie de Besançon, le conseil général du Doubs et la Chambre de Commerce et d’industrie de Besançon du soutien qu’ils ont apporté à la C.G.H. et s’est félicité du climat de confiance et de coopération existant entre la C.G.H. en France et sur les marchés d’exportation.

Besançon : une vocation européenne mondiale au plan des microtechniques

M. Robert Schwint, député et maire de Besançon qui fit une allusion aux événements de Palente d’il y a 17 ans, aujourd’hui “bien gommés” [Note Jerry : référence à “l’affaire LIP”], et M. Jean Michel, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, ont exprimé leur satisfaction de voir Besançon, capitale traditionnelle de l’horlogerie française, devenir une centre de vocation européenne et mondiale pour l’horlogerie et les microtechniques.

Ils se sont félicités de la coopération qui a pu s’instituer entre la ville, le département du Doubs, la région de Franche-Comté et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Besançon pour redonner au site de Palente, en particulier, tout son dynamisme.

Visite de l’usine, dîner dansant et spectacle de magie…

La visite de l’usine eu lieu ensuite par petits groupes au début de l’après-midi.
Dans la soirée, le cocktail et le dîner dansant à Micropolis permirent de nombreux contacts et entretiens entre les 700 participants. Marqué d’un spectacle sonore de magie, il se prolongea tard dans la nuit.

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ENCADRE 1
L’activité du Centre de de Palente en quelques chiffres.

Le nouveau Centre Logistique et Administratif de la C.G.H. dont l’adresse est 9, rue de Palente, 25000 Besançon, devrait occuper près de 200 salariés et comporte 2 bâtiments entourés d’un vaste parking.
L’un, celui des services, est organisé autour d’un patio central qui permet des bureaux très lumineux. L’autre est affecté au stockage et à l’expédition.
Voici quelques chiffres sur le rôle imparti à cette installation :

Le contrôle qualité

C’est le contrôle statistique de 350.000 montres par an, de 500.000 réveils et de 30.000 bracelets.
C’est le contrôle à 100% de toutes les montres dont l’étanchéité est égale ou supérieure à 100m, soit environ 30.000 par an.

L’informatique

L’informatisation de l’administration des stocks et de comptabilité est très poussée. A l’ordinateur central Bull sont reliés 140 terminaux et imprimantes échangeant 40.000 messages par jour, 20 micro-ordinateurs, 20 postes de bureautique, 70 terminaux portables pour les équipes de vente.

Le stockage

2.000 m2 de stock, 2.000 m2 de picking, 8.700, pour 4.000 références.

L’expédition

  • 1.300.000 montres par an, correspondant à 85.000 factures.
  • 680.000 réveils et pendules par an, correspondant à 47.000 factures.
  • 180.000 colis préparés et expédiés par an, soit 800 colis par jour en moyenne et 1.200 colis en période de pointe.

Le Service après-vente

Le détaillant peut le saisir par fax n°81.54.23.50
Ce service dispose d’un stock de 2.000.000 de pièces détachées à travers 150.000 références :

  • Commandes de pièces détachées : 100.000 par an
  • Ventes de pièces détachées : 900.000 par an.

Les réparations sont traitées en station technique.

YEMA_Croquis de la chaîne de Picking de la CGH_La France Horlogere N516
Croquis de la Chaîne Picking pour réunir les articles et préparer les colis d’expédition – La France Horlogère N°516 Octobre 1990

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ENCADRE 2
L’accord de maintenance de la C.G.H. avec HEUREQUAL

Michel Bonnomet, directeur technique de la C.G.H. et responsable de son service après-vente, a mis au point avec MM. Branda, dirigeants de Heuréqual, un S.A.V. qui devrait répondre avec souplesse et rapidité aux attentes de la clientèle des marques réunies dans la C.G.H.

Heuréqual est un réseau réunissant sous cette enseigne commune 6 S.à.r.l., qui sont autant de centres de réception et d’expédition des réparations, répartis sur l’ensemble du territoire national : Nice, Luçon (Vendée) géré par M. Alain Ravard, Nancy, Perpignan, Bordeaux, Besançon. Un 7e centre doit s’ouvrir à Lille d’ici un ou deux ans.

L’effectif total est actuellement de 30 techniciens de la réparation et de 15 administratifs. 4000 clients HBJO ont été servis par le réseau Heuréqual en 1989.

Deux chartes ont été signées le 24 août, jour de l’inauguration du Centre logistique et administratif de la C.G.H., entre le réseau Heuréqual et les marques Seiko, Lassale, Utilisez, Pulsar, Lors, Jaz, Yema. L’une de ces deux chartes énumérait les obligations auxquelles s’engage Heuréqual à l’égard du fournisseur, l’autre celles du fournisseur à l’égard du réseau Heuréqual.

Heuréqual travaillera en liaison avec le service de gestion des fournitures de Besançon-Palente.

Les stations d’Heuréqual procéderont à l’échange standard des modules mais les mouvements à réparer seront sous traités à un Centre de Reconditionnement des mouvements, la société Modulhir de Josselin (près de Rennes).

Pour assurer des liaisons rapides et sûres avec le Centre de Besançon et la clientèle HBJO, Heuréqual a conclu un accord avec France Partner, firme qui se charge pour toute la France du transport des colis urgents et spécialement des petits paquets. France Partner dispose de 200 camionnettes légères qui ne roulent que la nuit. Le délai de livraison garanti est de 24 heures, même en cas de grève.