La rallygraf de Peter

1 min de lecture

La rallygraf de Peter

Une « Rallygraf » de 1973 qui a du vécu. D’abord quelques rallyes automobiles, puis des séances sport d’hiver et des matches de tennis. Puis voyages en Europe, Amérique du Nord et enfin l’Afrique. Long séjour en Guinée-Conakry et particulièrement à N’Zerekore et les pays Ouest-Afrique, Mauritanie, Sénégal, Sierra Leone, Liberia, Côte d’Ivoire, Mali, dans ces pays à risque, parfois en pleine guerre civile,  les curieux étaient étonnés du nombre de cadrans (dis ?  c’est à pile, à quoi ça sert ces petits cadrans, mais elle n’indique pas la date, le tachymètre : c’est quoi et comment ça marche…) et grâce aux discussions suivantes j’ai bénéficié parfois d’une relative protection. tout (enfin presque tout) peut se régler en prenant le temps de discourir.

Elle fonctionne toujours et indique l’heure, la sienne ou la mienne. Aucune révision mais un changement du verre. Elle porte bien son âge ! Vous noterez que les deux aiguilles indiquent la direction d’une superbe région : la Guinée forestière. Même pas fait exprès !

J’ai gardé la boite et même le bracelet cuir d’origine , il ne me manque que le bracelet acier, si un amateur de Yema sait où je peux en trouver un bracelet original  je lui en serais très reconnaissant.

Cette montre a aussi été le témoin lors de mon mariage : de la main gauche elle a surveillé la main droite qui signait le registre.
Elle me rappelle les bons et les mauvais moments, mais c’est la vie…
Peter.